Jerada est en train de changer de visage. Ce ne sont pas moins de 45 quartiers sous équipés au niveau de cette province (33 à Jerada, 7 à Ain Bani Mathar et 5 à Touissit) qui sont actuellement en cours de rénovation. Un véritable chantier à ciel ouvert que Nabil Benabdellah, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme, a récemment visité. Des actions en cours de réalisation, qui ont nécessité 110 millions de DH.
De son côté, le boulevard principal de la ville: Hassan II, a bénéficié de 28 millions de DH pour son réaménagement. In fine, doter le chef lieu de cette province de quartiers et d’artères qui assurent un cadre de vie décent.
Une opportunité pour mobiliser les acteurs locaux
Avant de se rendre à Jerada, Nabil Benabdellah, a présidé à Oujda une rencontre consacrée à la signature du contrat par objectifs initié par son département avec les différents intervenants au niveau régional (agence urbaine, inspection régionale de l’urbanisme, direction régionale et Al Omrane). Une opportunité pour mobiliser tous les acteurs locaux dans une approche commune et participative pour atteindre les objectifs préconisés.
«Dans le détail, ce programme vise la révision de la politique d’appui aux classes moyennes pour l’acquisition de leurs propres habitations, l’encouragement du logement social avec réduction de 50% du déficit à l’horizon 2021. Il permettra également de traiter les demandes pour bénéficier d’un logement décent et la réhabilitation urbaine des quartiers informels pour améliorer les conditions de vie» a précisé Benabdellah. Idem pour le lancement d’une référence nationale de l’aménagement du territoire déclinée en plan régional. En perspective, assurer un réel équilibre urbanistique entre les 8 provinces de la région.
Concrètement, la lutte contre les différentes formes d’exclusion sociale et spatiale avec intégration urbaine des populations des quartiers défavorisés par l’accès aux services et aux équipements de proximité au niveau de l’Oriental, englobe 18 programmes pour un coût global de 4,6 milliards de DH.
Les grands axes de cette nouvelle approche de politique de la ville, pour la période 2017/2021, s’articulent autour de la mise en place d’une stratégie d’aménagement territorial visant le renforcement des capacités des villes en matière d’habitat, accompagnement et suivi des études stratégiques.
C’est le cas pour le schéma régional d’aménagement du territoire et les études de développement du monde rural, la généralisation de la couverture en document d’urbanisme, l’instauration d’une culture urbaine simplifiée avec réduction des délais d’instruction, l’amélioration du cadre bâti et des paysages urbains et architecturaux.
De notre correspondant, Ali KHARROUBI leconomiste.com