RALENTISSEMENT DES STRATÉGIES
SECTORIELLES
DYSFONCTIONNEMENTS DANS LE TOURISME EN DÉPIT DE LA VISION 2020
URGENCE D’ADOPTER LA LOI ORGANIQUE SUR LE DROIT DE GRÈVE
L’intervention de la CGEM à la Commission des finances de la Chambre des conseillers, très attendue, a été concrétisée avec une première prise de parole sur le projet de budget. Les parlementaires, de la majorité comme de l’opposition, voulaient voir comment le patronat allait switcher de l’économie à la politique. En fait, le représentant de la CGEM Mehdi Abdelkrim a fait preuve de pragmatisme en allant droit au but, et en évitant les diatribes politiciennes. Il a pris la parole, à la place de Mohamed Hifdi, chef du groupe de la CGEM, pris dans le Congrès africain du transport et de la logistique. Pour lui, «certaines stratégies sectorielles ont enregistré des ralentissements puisqu’elles étaient lancées sans s’entourer des conditions de réussite. Ces stratégies se caractérisent par des défaillances structurelles liées à l’absence de cohérence et d’un manque de convergence, limitant ainsi leur efficience». Le représentant du patronat a reconnu les résultats obtenus qui restent toutefois «limités et sans atteindre les objectifs escomptés». Ces stratégies ne sont pas encore arrivées à «réaliser un taux de croissance nous permettant d’atteindre le virage attendu afin d’aplanir les problèmes économiques et de l’emploi», a-t-il ajouté.
Pour la CGEM, des secteurs ont besoin d’un soutien suffisant et nécessaire en vue de la refonte de certains contenus et des modalités d’exécution. Mehdi Abdelkrim a cité la vision 2020 et le programme retenu pour faire du «Maroc une des 20 destinations préférées des touristes et s’imposer comme référence dans le développement durable en Méditerranée». Toutefois, le tourisme souffre de dysfonctionnements qui entravent le développement du secteur et la consolidation de sa position. Si le gouvernement ne prend pas certaines mesures. Il s’agit notamment de l’appui aux entreprises touristiques, l’amélioration de leur compétitivité, la refonte de la structure de formation en conformité avec les critères de qualité comme le renforcement des compétences professionnelles et la maîtrise des langues. A cela s’ajoutent l’amélioration de l’offre aérienne et la facilitation de l’accès aux principales destinations touristiques, en plus de la modernisation des canaux de distribution. Sans parler de la consécration de l’offre touristique nationale et l’orientation des investisseurs vers les produits à haute valeur ajoutée. Aujourd’hui, il est important de prendre certaines mesures pour faciliter l’accès des sociétés touristiques au financement et à la restructuration en plus du renforcement du budget de promotion et du soutien au tourisme intérieur.
Concernant le volet social, le représentant de la CGEM a mis l’accent sur la nécessité d’activer la stratégie nationale de formation professionnelle, particulièrement en termes de formation continue. Il s’agira d’augmenter le nombre des entreprises et des cadres bénéficiaires. Au niveau des relations entre les partenaires sociaux, le patronat rappelle l’une de ses principales revendications relative à l’accélération de l’adoption de la loi organique sur le droit de grève. Parallèlement, cette réglementation devra favoriser le recours aux négociations et aux mécanismes de médiation et d’arbitrage au lieu d’aller directement à la grève. Pour le patronat, «il est temps de donner un signal fort aux opérateurs économiques pour renforcer la confiance nécessaire afin de favoriser la création d’emplois durables». Sur la question du dialogue social, la CGEM considère que les relations entre les partenaires sociaux doivent aboutir à un nouveau contrat social équitable, à travers lequel le dialogue direct devra constituer une base de la transformation économique et sociale du Maroc. – See more at: http://mobile.leconomiste.com/article/980688-projet-de-loi-de-financesla-cgem-tacle-le-
Pour la CGEM, des secteurs ont besoin d’un soutien suffisant et nécessaire en vue de la refonte de certains contenus et des modalités d’exécution. Mehdi Abdelkrim a cité la vision 2020 et le programme retenu pour faire du «Maroc une des 20 destinations préférées des touristes et s’imposer comme référence dans le développement durable en Méditerranée». Toutefois, le tourisme souffre de dysfonctionnements qui entravent le développement du secteur et la consolidation de sa position. Si le gouvernement ne prend pas certaines mesures. Il s’agit notamment de l’appui aux entreprises touristiques, l’amélioration de leur compétitivité, la refonte de la structure de formation en conformité avec les critères de qualité comme le renforcement des compétences professionnelles et la maîtrise des langues. A cela s’ajoutent l’amélioration de l’offre aérienne et la facilitation de l’accès aux principales destinations touristiques, en plus de la modernisation des canaux de distribution. Sans parler de la consécration de l’offre touristique nationale et l’orientation des investisseurs vers les produits à haute valeur ajoutée. Aujourd’hui, il est important de prendre certaines mesures pour faciliter l’accès des sociétés touristiques au financement et à la restructuration en plus du renforcement du budget de promotion et du soutien au tourisme intérieur.
Concernant le volet social, le représentant de la CGEM a mis l’accent sur la nécessité d’activer la stratégie nationale de formation professionnelle, particulièrement en termes de formation continue. Il s’agira d’augmenter le nombre des entreprises et des cadres bénéficiaires. Au niveau des relations entre les partenaires sociaux, le patronat rappelle l’une de ses principales revendications relative à l’accélération de l’adoption de la loi organique sur le droit de grève. Parallèlement, cette réglementation devra favoriser le recours aux négociations et aux mécanismes de médiation et d’arbitrage au lieu d’aller directement à la grève. Pour le patronat, «il est temps de donner un signal fort aux opérateurs économiques pour renforcer la confiance nécessaire afin de favoriser la création d’emplois durables». Sur la question du dialogue social, la CGEM considère que les relations entre les partenaires sociaux doivent aboutir à un nouveau contrat social équitable, à travers lequel le dialogue direct devra constituer une base de la transformation économique et sociale du Maroc. – See more at: http://mobile.leconomiste.com/article/980688-projet-de-loi-de-financesla-cgem-tacle-le-
gouvernement#sthash.GzMYw9nv.dpuf
Diplomatie économique
Le représentant de la CGEM a mis l’accent sur l’urgence de renforcer l’action de la diplomatie économique en misant sur le professionnalisme qui permettra un rapprochement des points de vue autour des grands dossiers. Cela favorisera la promotion d’une nouvelle image du Maroc. Dans ce cadre, la diplomatie parlementaire peut jouer un rôle important en intégrant cette dimension pour assurer une promotion de l’économie nationale et une amélioration des exportations. Surtout que la CGEM joue déjà un rôle considérable dans le domaine de la diplomatie économique, en tant que partenaire dans la mise en œuvre des grandes orientations, notamment dans coopération sud-sud.: